En cas de décès d’un individu, il faut toujours effectuer une déclaration. S’il s’agit d’un suicide, les démarches s’avèrent particulières. Néanmoins, il est de votre devoir de faire ce qu’il faut pour que tout soit en ordre. Constituant une situation rare, au cas où un de vos proches décèderait par suicide, sachez qu’il existe des textes législatifs qui réglementent les procédures. Dès qu’un tel événement a lieu, pensez à agir comme il se doit. Trouvez dans cet article les importants à savoir sur ce sujet.
Avertir la police ou la gendarmerie
La première mesure à prendre en compte est d’informer la police ou la gendarmerie. Les forces de l’ordre vont ouvrir une enquête en vue de communiquer qu’il s’agit bien d’un suicide. Quelqu’un est décédé, il faudra expliciter la situation. Les proches vivent toujours mal une telle circonstance. Toutefois, c’est un processus obligatoire à réaliser. Les membres de la famille, les amis, etc. y compris vous, seront enquêtés. Tant que le décès par suicide n’est pas confirmé, toute piste laissant penser à une mort criminelle sera explorée. Il vaut mieux ainsi fournir toutes les informations pouvant aider la police ou la gendarmerie pour leur investigation. Les preuves vont servir pour la procédure judiciaire évitant d’inculper qui que ce soit en cas de confirmation du suicide. L’enquêteur transmettra un rapport au procureur de la République à la fin. Les forces de l’ordre vont ainsi transférer le corps à un Institut Médico-légal, qui paye une autopsie. Connaître les causes du décès peut vous soutenir durant vos deuils.
Demander une autopsie
La réalisation d’une autopsie fait partie des mesures à prendre lors d’un décès par suicide. Il s’agit d’un ensemble d’examens médicaux permettant de déterminer la cause du décès. En effet, il ne suffit pas de dire que le sujet s’est suicidé et tout se règle. L’autopsie va aider à clôturer des questions angoissantes sur le sujet. Elle va également compléter les enquêtes de la police ou de la gendarmerie et écarter d’éventuels soupçons. Grâce à cette mesure, vous pouvez aussi trouver les causes du suicide ou celles qui ont accéléré la mort de votre proche. Le rapport d’autopsie vous sera délivré après une demande. Ce document vous sera utile pour l’organisation du funéraire. Vous ne pourrez pas avoir une autorisation pour l’enterrement sans ce rapport. Il s’agit d’un passe pour l’admission en chambre de funéraire. Il en est pareil pour le certificat de décès qui sera émis par un médecin habilité. Le fait de procéder à la mise en bière sans une autopsie ne fera qu’élever les soupçons. En aucun cas, vous ne devrez pas précipiter sur les cérémonies des funéraires. Attendez que l’autorité judiciaire vous donne le feu vert.
Préparer les obsèques du décédé
Une fois la procédure judiciaire effectuée, vous pouvez planifier les obsèques du décédé. À ce stade, un permis d’inhumer vous est fourni par les organismes compétents. Évidemment, vous aurez à présenter le certificat de décès. Vous recourez à un prestataire de pompes funèbres et annoncez l’organisation à des amis, des voisins, des collègues… La présence de votre entourage et celui du défunt vous seront précieuses pour faire face à un tel moment. Quant à la déclaration du décès, à effectuer dans les 24 h qui suivent ce dernier, vous pouvez la confier à une entreprise de pompes funèbres. Il en est de même pour le transport du corps du décédé selon les lieux prévus par votre organisation. N’oubliez pas les prévoyances du défunt de son vivant concernant ses funéraires. Vous n’avez pas le droit d’organiser l’enterrement qu’une fois toutes les enquêtes clôturées. En informant de la situation les établissements tels qu’une agence d’assurance, vous pouvez découvrir si le défunt a choisi d’autres solutions que l’enterrement.