L’huissier de justice est un officier public et ministériel principalement chargé de délivrer différents actes de notoriété, ou de signifier des décisions de justice aux personnes concernées. Celui-ci sera amené à réaliser des opérations de recouvrement amiables des créances, administrer les biens immobiliers d’un client tout en établissant un plan de remboursement validé par les parties. Ses interventions dans le cadre de ces procédures nécessitent des compétences que ce professionnel obtient au cours de sa formation.
Ce métier étant une profession libérale, devenir huissier de justice requiert notamment le suivi des études appropriées et doit être accompagné d’un remplissage de plusieurs critères permettant une éligibilité au poste.
Huissier de justice : la base d’un parcours linéaire
L’engagement dans une carrière d’huissier demande obligatoirement la réussite dans des voies d’apprentissages particulières afin de recevoir les diplômes ou certifications nécessaires. En effet, le chemin de l’université représente l’option la plus accessible où les étudiants seront directement tenus d’être titulaires d’un Master en droit privé. Alternativement, un diplôme équivalent à un Bac +4 comme les sciences juridiques et le diplôme d’aptitude aux fonctions de notaire les autorisent aussi à continuer la formation.
Les individus en possession de ces diplômes devront ensuite accomplir un stage d’une période de 2 ans en tant que formation de terrain, tout en suivant simultanément une préparation à distance auprès de l’École Nationale de Procédure. Ces opérations sont d’ailleurs doublées d’un enseignement réalisé par le Département Formation des Stagiaires de la Chambre des huissiers.
À l’issue du stage, l’aspirant sera en mesure de passer l’examen professionnel comprenant 3 épreuves orales et 2 écrites avant de recevoir sa nomination par arrêté du garde des Sceaux. Cependant, le taux de réussite est relativement bas, mais celui-ci peut être repassé 4 fois. Attention, les candidats souhaitant devenir huissier ne doivent pas avoir être victimes d’une faillite personnelle, une sanction disciplinaire non amnistiée ou une condamnation pénale. La consultation d’un site spécialisé peut donc être indispensable afin de découvrir les modalités d’accès au statut et le salaire huissier de justice.
La voie professionnelle et les compétences requises
La voie professionnelle à travers un Bac +2 avec 10 ans d’expérience professionnelle au sein d’un office (5 ans en tant que collaborateur d’huissier ou clerc principal) peut correspondre à l’option la plus fiable pour devenir huissier. En outre, le rapprochement entre les professions de commissaire-priseur et huissier aboutira à une fusion de ces dernières en tant que commissaire de justice. La création de ce métier d’exécution supérieur remet alors en question les connaissances des professionnels dans les 2 professions, et ces derniers seront alors obligés de s’inscrire à une formation spécifique dans l’intention d’endosser le nouveau titre. Il faut d’ailleurs noter que les personnes n’ayant pas suivi ladite formation cesseront d’exercer.
L’huissier de justice doit également disposer d’une capacité d’écoute et un sens de la rigueur exemplaires pour appuyer ses connaissances juridiques. De plus, ce dernier devra toujours s’illustrer à travers l’usage de diplomatie pendant l’intégralité de sa carrière, même si le salaire huissier ne varie pas significativement au cours de l’exercice de ses fonctions.
Acquérir le statut d’huissier
La finalisation du parcours pour pratiquer et gagner un huissier de justice salaire impose l’achat d’une charge, dont le coût est remarquablement élevé. En revanche, l’étude n’échoue généralement pas selon l’analyse de viabilité de l’Etat, et l’excellente rémunération du métier permet à la personne bénéficiaire d’éponger les éventuelles dettes contractées. Toutefois, le salaire est soumis aux variations des actes tarifés par le gouvernement, les services à honoraires arbitraires effectués (constat, conseil juridique, consultation, etc.) et la localisation de l’étude. De même, l’huissier a le droit d’entreprendre des activités secondaires (médiateur, administrateur de propriétés immobilières, etc.) en parallèle de sa vocation principale, et peut salarier 2 autres huissiers de justice s’il exerce à titre individuel.